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L'émétophobie au quotidien

10 février 2014

Ma grossesse

Bonsoir tout le monde!

Je suis à presque 5 semaines de grossesse, soit 7 semaines d'aménorrhée et pour le moment ça va plutôt bien malgré tous les maux désagréables.

Je suis fière de moi car je gère plutôt très bien toutes mes nausées ( quasiment tous les jours ), je n'ai pas encore vraiment angoissé et je trouve ça plutôt pas mal! Pourtant j'ai déjà été plus d'une fois à deux doigts de vomir mais non! 

Sinon ba tout va bien, la phobie me fiche la paix et ma colopathie fonctionnelle également donc je suis plutôt contente!! J'espère que ça va continuer comme ça encore bien longtemps!!! 

Voilà pour les nouvelles, désolée de ne pas publier régulièrement mais je suis méga occupée avec mon stage etc... Ah oui et je suis arrêtée cette semaine car trop de nausée, je suis barbouillée à mort, je suis crevée etc etc etc... 

Bonne semaine à vous!! 

En prime, une petite photo de ma petite graine qui a un coeur qui bat!!! Oui oui, on l'a entendu battre!!! 

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1 février 2014

La grossesse

Je suis actuellement enceinte de 3 semaines et 3 jours. Ce n'est pas grand chose me diriez vous, cependant les premiers symptômes se font bien sentir!!

Oui, la nausée, la digestion TRES difficile, les fringales de fou, les envies qui commencent, la fatigue plus présente certains jours, les envies de pipi, les seins douloureux et qui gonflent ( eh oui je suis déjà passée d'un petit 85a à un 90b environ, 1 bonnet quand même!), les boutons, les tiraillements, l'humeur changeante etc etc... la liste est longue!

Bref aujourd'hui je veux vous parler de tous ces "maux" de grossesse que je commence bien à ressentir surtout ces derniers jours! 

Déjà les nausées:

Certaines sont plus fortes que d'autres, certaines durent plus ou moins longtemps et sont plus ou mons gérables. Pour le moment aucune crise d'angoisse malgré tout donc ça va!! 
Elles n'arrivent pas le matin au réveil, quoi que je me sens pas tip top à la sortie du lit, mais elles ont plutôt lieux pendant l'après midi ou le début de soirée entre deux repas. 
Exemple: hier après midi en partant à mon stage, j'ai bien cru vomir dans la voiture pendant le trajet! Ca a duré plusieurs minutes ( une bonne dizaine) et ça a été un peu difficile mais gérable. D'un seul coup, plus rien du tout, j'avais même faim alors que 2 minutes avant je me voyais m'arrêter sur le bord de la route pour vomir!!!
Heureusement que je gère parce que je sais bien pourquoi elles sont là, alors je relativise bien!

Ensuite, les grosses difficultés à digérer:

Peut-être encore plus stressant que les nausées car on sent vraiment qu'on a le ventre qui fait mal, on sent qu'on digère très lentement et la peur que tout ressorte est toujours présente dans un coin de la tête! Par exemple, l'autre jour, j'avais une énorme envie de fondant au chocolat. J'en ai alors préparé et en ai mangé un le soir en dessert. Il est très très mal passé! J'ai réellement eu du mal à le digérer! Et ce soir, j'ai mangé un kebab pourtant allégé par rapport aux autres kebab plus "traditionnels" : sans salade ( toxo), sans oignon ( colopathie), ketchup et non mayo. Bref je l'ai presque mangé en entier avec un grand appétit et une bonne faim. Sauf qu'une heure après monsieur kebab était toujours bien sur mon estomac! 
Mon petit truc: 1 cuillère à soupe de bicarbonate de sodium alimentaire dans 1 fond de verre d'eau tiède. J'avale ça cul sec ( c'est dégueu) et quelques minutes après je me sens mieux. 

 

Pour les autres symptômes, ils ne sont pas très très dérangeant. Bon évidemment qu'il n'est pas agréable d'avoir mal aux seins, mais ce n'est rien du tout!

La difficulté c'est de laisser le moins de place possible à la phobie. J'essaye tant bien que mal d'être plus forte et de me battre coûte que coûte contre elle! Pour le moment, ça marche plutôt bien même si parfois c'est un peu plus compliqué. Mais j'arrive généralement à me dire que c'est bébé qui fait son nids et ça me rassure beaucoup!! 

23 janvier 2014

Grande nouvelle!

Désolée de mon absence, je n'ai plus trop le temps de venir écrire!! Cependant aujourd'hui j'ai une grande nouvelle à vous annoncer!!!

Je suis enceinte!!! 

1522908_10152136120252410_1686821545_o (1)ne cherchez pas la deuxème barre du test rose, elle se voit assez mal

Voilà la grande nouvelle! Je suis donc enceinte de 2 semaines et 1 jour exactement. 

Je n'ai pas trop peur des nausées, j'en ai eu une ou deux et j'ai bien cru vomir mais je n'ai pas stressé puisque je sais pourquoi je me sens mal. On verra d'ici quelques semaines comment ça se passe! Peut-être que je stresserai un peu plus!! 

Bref voilà pour la nouvelle! Sinon niveau phobie je suis un peu tranquille ces derniers temps! Je touche du bois et j'espère que ça va continuer!!! 

Bonne journée, bonne fin de semaine et bon weekend à tous!! 

23 novembre 2013

Les TOC

Les TOC, ou troubles obsessionnels compulsifs sont des gestes, des pensées obsessionnelles qu'on se sent obligé de faire afin de se rassurer. Certaines personnes doivent fermer toutes les portes 5 fois de suite pour vérifier qu'elles sont bien fermées et pour être rassurées, d'autres ont besoin de ranger par ordre alphabétique les livres, épices etc.. Il s'agit de comportements qui nous rassurent et que nous sommes en quelques sortes obligés de réaliser sans quoi une angoisse pointerait le bout de son nez.

Moi, mon TOC, c'est tout bête, il s'agit du lavage de main. En effet, au quotidien, j'ai souvent l'impression que mes mains sont sales. Quasiment uniquement lorsque je suis à l'extérieur. Je ne peux alors pas m'empêcher de me les laver que ce soit au gel hydroalcoolique ou à l'eau et au savon. 

J'ai toujours mon gel hydroalcoolique sur moi et j'en use et en abuse ce qui a tendance à me rendre les mains très sèches et fragiles. Je me lave aussi les mains à l'eau savonneuse plusieurs fois par jour. 

Il m'est impossible de sortir des toilettes sans me laver les mains. Je suis prête à faire plusieurs toilettes de l'école par exemple pour trouver du savon. Quand je vois les gens sortir des water sans se laver les mains ou alors en se rinçant seulement les doigts, ça me répugne. Je trouve que même sans la phobie, il s'agit d'un principe d'hygiène de base et quand on voit toutes les maladies qui se transmettent par les mains, les gens feraient mieux de se les laver! 

Idem quand je rentre chez moi, je suis obligée de me les laver. Je reviens de l'extérieur, un milieu infesté de microbes, je ne conçois pas contaminer mon chez moi! Alors lavage de main obligatoire. Mais tout le monde ne le fait pas. J'en connais beaucoup qui ne se lavent jamais les mains. Le seul moment où ils se les lavent c'est sous la douche! 

Avant les repas, même si je ne mange pas avec les mains, je suis obligée de me laver les mains. Combien j'en vois qui mangent un sandwich qu'ils tiennent à pleine main sans se les être lavées... Impossible pour moi! Rien de mieux pour attraper une cochonnerie. Mais le pire, c'est que ces gens là ne sont pas forcément plus malade que les autres. 

Dans tous les moments de la vie quotidienne, je me lave les mains. Parfois 15 fois par jour. 

Par contre, les moments où mes TOC sont le plus présents et marqués, c'est lorsque je suis confronté au vomi, à la maladie. J'éprouve un besoin irrépressible de me laver les mains et de nettoyer tout ce que la personne a touché. Je peux me laver les mains 4 fois de suite à l'eau bien chaude, ainsi que le visage et tout ce qui aurait pu entrer en contact avec le malade. Aussi, j'ai envie de nettoyer tout ce qu'il a touché, les poignées de porte, les interrupteurs, la chaise sur laquelle il s'est assis, la table qu'il a touchée...Et je l'ai déjà fait plus d'une fois! Nettoyer à la javel après le passage d'une personne malade...

Tout ça pour dire que hier en stage j'ai été confrontée à la gastro en contact direct. J'ai une fois de plus été victime de mes TOC mais je suis restée, j'ai pris sur moi tout en harcelant de message une amie pour m'aider à me rassurer. Je suis néanmoins contente d'être restée, j'aurais eu envie de partir en courant, mais non il ne fait pas. Il faut affronter ses peurs et ça paye. Je suis fière de moi malgré tout.

12 novembre 2013

Manger...

Ah manger... Quel calvaire et quel délice en même temps. 

Oui parce que manger c'est cool, c'est bon, nos papilles sont en extase. Par contre notre cerveau et notre ventre, beaucoup moins.
De part ma colopathie fonctionnelle j'ai pas mal de soucis pour manger. Je me sens mal après quasiment chaque chose mangée. Et bien sûr la phobie aggrave cet état en appréhendant le fait de me sentir mal.

Oui en mangeant, je pense déjà à l'éventualité que ce soit de trop, que je me sente mal. Ce qui conditionne énormément mon état d'après manger. En effet, quand on se dit " oula attention, tu vas te sentir mal, arrête de manger, ça va pas passer, tu vas avoir du mal à digérer...." on a + de chance que ça se produise en vrai que si on ne se disait rien du tout! 

Les gens dits normaux n'ont pas de soucis par rapport à ça, ils mangent quand ils en ont envie, dans les quantités dont ils ont envie. Moi, non. Moi je mange de petite quantités déjà parce que mon estomac a considérablement rétréci ( oui après presque 1 an à picorer, mon estomac n'a plus la même capacité qu'avant quand je bouffais tout ce que je trouvais!) et aussi parce que j'ai peur de me sentir mal, de grossir etc... 

Le progrès que j'ai fait depuis quelques mois est le fait de grigoter. Alors je vais manger de petites quantités aux 3 repas mais entre, surtout l'après midi et le soir,je m'autorie de petits grignotages ( un yaourt, un morceau de chocolat, un fruit, un morceau de gâteau...) histoire de palier à mon faible apport qualorique ( qui a quand même bien augmenté!). 

J'ai peur de manger, j'ai peur de vomir, j'ai peur de grossir. Je suis sur la bonne voie!

Cependant ça ne me dérange pas plus que ça. Oui parce que je ne veux pas remanger comme avant. Je ne veux absolument ps grossir, redevenir la rondouillarde que j'étais me fait peur. Du coup, moins manger, quasiment rien manger quand je sors ne me dérange pas. 

Et vous, qu'en est-il de votre comportement alimentaire?

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28 octobre 2013

Ma nouvelle drogue

Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler des petits trucs, enfin du petit truc qui me soulage. Je suis donc colopathe et de ce fait, j'ai souvent mal au ventre ( tout le temps en fait ). Il m'a fallu trouver un remède miracle car les médicaments n'aident pas des masses et que les douleurs de ventre + la phobie, c'est juste pas vivable. 

Pour ma colopathie, les médecins m'ont prescrit des antispasmodique ainsi qu'un anxiolytique. L'anxiolytique m'aide que ce soit pour la phobie ou pour la maladie puisqu'il me détend complètement, mes viscères comprises. 
Pour ce qui est de l'antispasmodique ( j'ai spasfon et météospasmyl) leur efficacité laisse un peu perplexe. En effet, lorsque la crise de colique est bien là, rien ou peu de choses peuvent soulager. Les médicaments sont utiles quand la crise débute, pour éviter qu'elle ne s'amplifie. 

J'ai donc voulu trouver UN TRUC qui MARCHE!!!! Et je me souviens que plus jeune lorsque j'ai eu mes premières règles, je me mettais une bouillotte sur le ventre et tout allait mieux. J'ai donc commencé par ça. C'est juste MAGIQUE. La douleur est moins vive, on se sent mieux, en hiver, ça réchauffe, c'est génial!

Mais depuis quelques mois maintenant un autre petit produit fonctionne bien et m'aide à digérer, à calmer les douleurs et à m'hydrater. Il s'agit du thé. J'en bois jusqu'à 4 tasses par jour. Le soir, je le remplace par une infusion que je sirote tranquillement devant la télé, et ça fait du bien!!! D'ailleurs après les repas, j'en ressens le besoin, comme une drogue en fait...

Je ne bois pas n'importe quel thé, je n'aime pas tellement tous les thés aromatisés aux fruits et aux goûts un peu bizarres. Non je reste dans les traditionnels. Voici mes chouchous:

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Voici dans l'ordre mes thés préférés!

 

 

 

28 octobre 2013

De retour!!

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Etant donné que je vois que vous êtes nombreux à visiter ce blog là plutôt que le nouveau sur overblog, j'ai décidé finalement de continuer à écrire ici.

Alors depuis le "déménagement" sur un autre blog, il s'est passé plein de choses. En effet 1 mois et demi c'est court, mais ça n'empêche pas que j'ai vécu plein plein plein de choses. Alors des choses relatives à la phobie comme des confrontations ou d'autres qui n'ont rien à voir.

Voilà, il y a quasiment 2 mois, je suis allée chez mes parents ( qui sont séparés maintenant), situation qui génère pas mal de stress car il y a le trajet à effectuer (200km environ), ensuite il faut affronter papa et ses humeurs dépressives, ses pensées suicidaires etc... Bref ce n'est pas de tout repos surtout que lorsque quelque chose me tracasse ou suscite une émotion, ça me tape DIRECTEMENT sur le ventre. 
Bref on était là bas, ça s'était plutôt bien passé. Mais le dimanche surtout, j'avais beaucoup de nausées. Nausées qui se calmaient lorsque je mangeais un petit truc. Je vous épargne tous les détails, on a fini par rentrer chez nous et les nausées continuaient.

Deux jours plus tard, les nausées étaient toujours aussi présentes. En plus de cela, je faisais plus pipi que d'habitude etc... Bref je pense que c'est suffisant pour deviner ce dont je croyais "souffrir". J'avais chez moi un test de grossesse. Test périmé d'un an je précise quand même... 
Le soir même, alors que les doutes étaient de plus en plus présents, j'ai décidé de faire le test ( même si périmé et même si j'avais bu des litres d'eau ce jour là). Le test c'est révélé négatif. ( déception mais quelque chose me taraudait encore). Je me suis alors rendue chez mon médecin. Médecin qui m'a prescrit un test sanguin.

Le 10 septembre, jour de mon anniversaire, j'ai reçu les résultats du test sanguin. Test qui fut négatif. La, mon monde s'est écroulé!!! Tout simplement parce que j'espérais être enceinte. Et en même temps les quelques jours qui séparaient le test des résultats ont été supers. Une mini part de moi pensait que j'étais enceinte et donc tous mes maux ne prenaient pas beaucoup d'importance! Sauf que ... ce n'était pas le cas!

Mon copain rajoutait une couche en me répétant que de toute façon, valait mieux que ce soit négatif... Je n'ai dont plus remis le sujet sur le tapis. J'étais profondément triste de ne pas abriter la vie.

Et un certain 6 octobre ( soit quasiment 1 mois après), mon copain m'a fait une demande très surprenante.  Il m'a demandé d'arrêter la pilule.
Je pense que je me souviendrai de ce moment très longtemps!!! 

J'ai donc arrêté la pilule et nous essayons actuellement d'avoir un bébé :) :)

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Ensuite, j'ai été bien malade. J'ai attrapé ce que le médecin me disait être un virus tel que la grippe. J'étais KO. Ensuite, le soir même j'ai commencé à avoir horriblement mal au ventre. Alors mes douleurs habituelles aux intestins + à l'estomac. 
J'ai beaucoup angoissé, je me voyais vomir! Puis le lendemain, toujours pareil et le surlendemain également. Je me suis posée pas mal de questions car j'avais vraiment très mal. Alors pas de diarrhée, rien du tout mais des douleurs, des crampes...
J'ai fait le lien avec mon début de cure de probiotique commencée le même jour que la visite chez le médecin. J'ai alors décidé de les arrêter. Le lendemain, je n'en ai plus pris. Et oh miracle!!!! Je n'avais plus mal!! 

Aujourd'hui, je ne prends plus de probiotique,j'ai toujours cette colopathie qui me fait souffrir, mais ce ne sont pas des douleurs qui m'angoissent car je sais d'où elles proviennent. Par contre j'ai vraiment cru être malade ces quelques jours là!! Et ce n'était pas gai du tout!!

 

Bref pendant cette absence, j'ai vécu plein de choses, des choses qui m'ont rendu très heureuse et d'autres qui m'ont fait très peur. Quoi qu'il en soit elles m'ont fait avancer!! 

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7 septembre 2013

Déménagement...

Voilà, mon blog va déménager. Envie d'autres interfaces, envie de changements tout simplement. Je ne supprime pas ce blog mais je vous invite à me suivre ici: http://maphobie.over-blog.com/

Bonne visite à vous! En espérant que vous continuerez à me suivre sur cet autre blog! 

3 septembre 2013

Ah l'alimentation...

... quelle galère!!!

L'alimentation en règle général est censée être un plaisir. On ne mange pas que pour se nourrir. On mange pour se réconforter, pour se faire plaisir, pour apaiser sa gourmandise... Enfin normalement! Oui parce que ce n'est pas vraiment le cas pour moi! Je sais que je l'ai déjà dit à plusieurs reprises dans mes articles, mais j'ai un réel soucis avec l'alimentation. 

La quantité


Ce n'est plus possible de manger des quantités "normales". Dès que je mange normalement, je pense tout de suite que j'ai TROP mangé. Du coup, je mange toujours moins. C'est simple, avant je mangeais à peu près comme mon chéri à table. Maintenant je mange entre 1/4 et 1/2 de l'assiette de mon chéri... Et je suis blindée!!!

Tenez, hier soir on a fait crêpe party avec une amie, ma maman ma soeur et mon chéri. Je me suis occupée de cuire et d'agrémenter les crêpes, les servir. En tout ( crêpes salées + crêpes sucrées), j'en ai mangé 4 ( mini, avec l'appareil crêpe party là). Mais j'étais blindée! Et je ne pouvais plus rien manger! Les autres en ont mangé facilement 10 en comptant salé et sucré. Tout le monde se tenait le ventre à la fin du repas disant qu'ils avaient trop mangé. Moi, je me sentais blindée mais bien. 

Ce matin, un bol de céréales ( des muesli croustillants au chocolat.. miam), ma première pensée en finissant le bol : " j'ai trop mangé". Avant, pour le petit déjeuner, j'en mangeais deux de bols! Mais ça... c'était avant! 

Maintenant, quand je me retrouve devant une assiette pleine, ça m'angoisse. Il faut que mes assiettes soient plus vides que pleines. Tout en ayant de quoi manger bien sûr, mais il ne faut pas que j'aie devant moi une assiette remplie! 

 

Le type d'aliments


Oui ça aussi, ça a changé mais plus à cause de la colopathie je pense. En effet, moi qui était une grande amatrice de fast food, de frites, de mayonnaise ou encore de chocolat, tout ça, c'est terminé! Ou presque...

Eh oui, une portion de frites bien grasses me promet des crampes interstinales et un bon moment passé au toilettes... Aussi, j'essaye d'éviter les aliments trop gras, la crème et des choses comme ça. Alors bien sûr, mon âme de gourmande reste présente! J'ai encore envie de bouffer des trucs, seulement je ne le peux pas. Mais ça veut dire que je mange encore de ces choses là, mais en petite quantité ou alors occasionnellement. 

L'autre jour, dans la même journée : 2 pommes + 1 portion de frites bien grasses de la friterie et 1/2 fricadelle ( pas en 1 repas tout ça!), réultat, le lendemain, matinée aux toilettes et crampes et gêne intestinale pendant 2 jours! 

 

L'heure des repas


Ca aussi ça a changé. Avant, je mangeais quand j'avais faim et si j'avais faim à 14 heures, je prenais mon repas de midi à 14 heures. Maintenant, midi, c'est midi. Si je mange après midi, ça m'énerve et ça m'angoisse. Tout ça parce que je sais que plus je mange tard plus je vais digérer tard et plus je risque de me sentir lourde longtemps. Le soir, c'est surtout parce que je déteste aller au lit en sentant que j'ai encore mon repas dans l'estomac. J'ai toujours besoin d'avoir un assez long moment entre le repas du soir et le coucher. Donc pour moi le soir, c'est 19 ou 20 heures mais pas après. 

Bien sûr, lors des repas de famille, on ne choisit pas le moment où on va manger. Bien souvent, on commence à manger vers 14h ou vers 22 heures pour le soir. C'est quelque chose que j'appréhende toujours et qui m'énerve ( surtout quand j'ai faim). Mais je n'ai pas le choix malheureusement. Alors je me restreints au maximum pour me sentir le moins mal possible après le repas.

 

La sensation de faim


C'est quelque chose que je ne connais plus vraiment. Alors oui de temps en temps, mon ventre gargouille et j'ai faim. Mais dans 90% du temps, je ne ressens plus la faim. Ou quand je m'apperçois que j'ai faim, c'est quand je fais une hypoglycémie. Je bascule directement dans le malaise et il faut du coup que je mange un petit truc le plus rapidement possible. 

Lorsque je bouge, au travail, à l'école, la sensation de faim est un peu plus présente. Mais ça reste assez rare. C'est quelque chose qui me manque. Maintenant, je ne dis plus " j'ai faim!!!!" mais " j'ai l'impression que j'ai faim". 

Je remarque aussi que j'ai faim en mangeant. Si quand je commence à manger, mon ventre s'affole et réclame, alors c'est sûr, j'avais faim! Pas étonnant que je mange moins si mon corps ne me dis plus vraiment qu'il a faim...

 

Voilà, alors que j'étais une grosse gourmande, maintenant je me vois "contrainte" de ne plus pouvoir manger comme je le voudrai. Et pourtant je crève d'enve parfois de manger un truc en particulier ( une glace, un mac do...) mais je ne peux pas. Après, je suis sure de me sentir mal pour plus ou moins longtemps... Et le fait de sentir son estomac plein, de se sentir lourd est quelque chose qui m'énerve, qui me fait peur et qui m'insupporte. J'ai l'impression de ne plus pouvoir être libre de mes mouvements, de ne pouvoir rien faire...

Mais en même temps je suis consciente de ne pas assez manger. Je le ressens en me sentant souvent faible, à ne pas avoir suffisamment de force... Mais je ne peux pas manger plus. C'est vraiment quelque chose qui me pèse. Mais en même temps, hors de question de reprendre ne serait-ce qu'un seul kilo! Je me pèse régulièrement et quand la balance affiche 55 et plus, mon monde s'écroule presque autour de moi! 

Mon IMC est légèrement inférieur à ce qu'il devrait être, je rentre dans une taille 34 alors qu'il y a 1 an de ça, je mettais du 40 ou 42... Je suis heureuse de mon corps! Mais j'aimerai pouvoir manger un peu plus, me faire des petits plaisirs autre qu'un yaourt ou que 2 boules de glace le soir devant la télé...  

31 août 2013

Le travail enfin terminé...

Voilà mes 4 semaines éprouvantes de boulot se terminent enfin. Un petit bilan s'impose!

Angoisses


Au niveau des angoisses, je suis plutôt très contente.Pas d'importantes crises d'angoisses ( au boulot et en rentrant à a maison). Alors quelques crises le soirs mais rien de très important. Au travail, j'ai angoissé une ou deux fois, mais j'ai toujours réussi à gérer ça et ça n'a jamais dégénéré! Je me suis réellement prouvée que j'étais tout à fait capable de travailler ( au contact d'enfants = de microbes = de risques de maladies) sans être handicapée par la phobie! Et ça, j'en suis vraiment heureuse. 

Ce qui m'a angoissé se résume à : risque de gastro.
Quand les enfants venaient se plaindre de mal de ventre, quand j'entendais parler d'enfants qui avaient vomi...Là l'angoisse montait d'un cran. Aussi, quand je me sentais mal. Ce n'est pas arrivé souvent. Mais à 1 ou 2 reprises, je n'étais pas très en forme et l'angoisse essayait de se faire une place. Sauf que je ne l'ai pas laisser faire!

Par contre, le soir c'était plus compliqué. La journée, mon esprit était constamment occupé, donc je pouvais facilement me changer les idées. Mais le soir...Oui parce que tous les événements de la journée réapparaissaient soudainement. Alors je me ressassais tout ce qui s'était passé, tous les enfants qui se plaignaient de mal de ventre... Et les questions qui allaient avec " et si j'attrapais la gastro?" " et si machin avait la gastro?"... C'était assez pénible, mais gérable.Mes anxiolytiques m'ont tout de même été une aide précieuse! 

Je suis dans l'ensemble très fière de moi. Pendant ces 4 semaines, beaucoup de choses se sont passées dans ma vie, et elles n'ont pas empêché mon travail d'être correctement fait. Et quand les enfants te prennent dans leurs bras et te disent qu'ils t'adorent, qu'ils ont passé une excellent semaine, je pense que ma mission est réussie! 

Est-ce là un petit pas vers la guérison? J'en doute car j'ai toujours su travailler malgré la phobie. N'empêche que je savoure cette victoire! 

Je pense que je n'ai plus besoin de me faire du soucis pour le boulot, à partir du moment où mon esprit est occupé, j'arrive à travailler sans que la phobie ne vienne tou gâcher! Pour une fois, c'est moi qui dirige ma tête et mon corps, pas la phobie! 

Maintenant, place à 15 jours de vacances avant de retourner à l'école, où là ce sera encore une autre paire de manches! :) 

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L'émétophobie au quotidien
  • L'émétophobie, une phobie mal connue et pourtant dévastatrice. Contrairement à l'agoraphobie par exemple, celle-ci nous suit partout où que l'on aille et quoi que l'on fasse. Tout les jours, elle est là, dans un coin de ma tête...
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